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PMP partenaire du Master Club du Cercle LAB, a contribué au BADASS, production issue du travail d’échanges, de partages et de prospectives.

Notre associée en charge du Pôle Assurance, Banque et Santé, a contribué aux travaux du Club Santé dont la marraine était Isabelle Hébert, Directrice Générale de la MGEN, en tant qu’associée du Cercle LAB, et aux côtés de Mariona Vivar.

Le thème du Club 2019 était : « Quel métier pour l’assureur complémentaire santé de demain » ?

Dans le BADASS, Marie-Sophie a rédigé un édito dans lequel elle nous partage sa vision sur l’évolution possible de la promesse des assureurs santé, d’une posture de financeur à une ambition d’acteur de santé.

La formidable promesse d’une Vie en Santé

L’assurance complémentaire santé s’est développée en solvabilisant les dépenses de santé non financées par la Sécurité sociale. Au fil du temps ces dépenses ont augmenté de façon très significative créant un marché très attractif pour les assureurs. Mais le coût de la santé a atteint un niveau nécessitant une attention collective à la question de sa maîtrise.

Dans un premier temps, ont été imaginées par les Pouvoirs publics des mesures de réduction des prises en charge par le RO induisant un transfert de charge vers le RC. Le coût des complémentaires santé ayant naturellement augmenté sensiblement au rythme de ces transferts et plus globalement de la croissance des dépenses de santé, il est devenu essentiel de maintenir la couverture complémentaire qui était « universelle » de fait (plus de 95% de personnes couvertes) en contraignant les assureurs à suivre les politiques de maîtrise du risque du RO afin d’avoir un impact en termes de responsabilisation tant des assurés que des professionnels de santé.

Pour les assureurs complémentaires, cela induit un double enjeu stratégique :

  • Continuer à pouvoir gérer les offres complémentaires encadrées dans des conditions financières viables tout en apportant de la satisfaction client au client,
  • Contribuer à imaginer et à incarner un nouveau modèle de santé, en participant à son financement mais aussi à sa mise en œuvre.

Défi n°1, assurer et gérer les garanties complémentaires santé

Les assureurs santé, réduits progressivement à des délégataires de gestion, doivent développer des trésors d’inventivité et de performance pour concevoir des offres qui affichent quelques éléments de différenciation, pour rendre possible leur financement et pour gagner la bataille de la performance globale : produire au meilleur coût et offrir la meilleure expérience client. Le digital et plus globalement les nouvelles technologies constituent des outils précieux pour atteindre cet objectif.

Le modèle de la CMUc contributive doit être regardé avec une extrême attention car il pourrait préfigurer un modèle plus général.

Défi n°2, concevoir et rendre possible une nouvelle promesse de « Vie en Santé »

Dans le même temps, il reste à imaginer comment transformer notre système de santé fondé sur la liberté des professionnels de santé et des assurés et sur l’obsession du curatif, vers un modèle plus soutenable et plus performant. La prévention et l’organisation d’une réponse de santé plus « continue » sur le territoire entre hospitalisation et médecine de ville sont au cœur du débat.

Hier il s’agissait de financer les dépenses de soin d’une personne malade dans le cadre d’une économie de « moyens », demain il faudra organiser une meilleure prise en charge de la santé dans le cadre d’une économie de « résultats ».

Un beau challenge pour les assureurs complémentaires, optimiser l’ancien modèle et contribuer à la création d’un nouveau système.

 

Découvrir le BADASS en intégralité

Marie-Sophie Houis Valletoux

MSHouis

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