Skip to main content

Mobilité et Tourisme : une histoire commune

By 11 février 2019avril 5th, 2024publications

Tourisme et mobilité, un lien organique

Des voûtes inspirantes de Notre Dame, aux consoles de travertin du Colisée, aux interminables plages sablées d’Ostende, aux portes sonores du Berghain en passant par le village vertical de la Défense… Qu’il soit de loisir, d’affaires, culturel, orienté nature ou architecture, solidaire ou écologique, le tourisme à travers le monde a bien des facettes et des acteurs.

De la largesse de ces facettes une réalité transparaît : pour contempler le touriste se déplacera.

Il glissera sur les embruns écumeux des mers, s’élèvera dans l’oxygène raréfié des airs, s’engouffrera dans les profondeurs terreuses des métros, ballotté d’un côté à l’autre d’un bus bondé, parcourant inlassablement les kilomètres l’opposant à sa curiosité, il empruntera multitude de chemins inconnus pour assouvir sa soif de culture et d’éblouissement pour arriver à bon port.

Tourisme et mobilité apparaissent organiquement liés par une multitude de facteurs.

Tourisme et mobilité, un lien historique

Le tourisme de masse doit certes beaucoup à la révolution industrielle, à la hausse générale du niveau de vie et à la généralisation des congés payés, mais jamais il n’aurait atteint son ampleur actuelle sans les avancées technologiques et économiques du secteur des transports [1]. Ceci est notamment visible à travers l’aérien, avec la généralisation des moteurs à réaction [2], puis l’adoption des systèmes de réservation informatique [3] (American Airlines adopte le Global Distribution System (GDS) Sabre dès 1962), et enfin l’arrivée du low-cost (South West aux Etats-Unis, dès 1973 [4]), qui a véritablement chamboulé le lien entre distance et coût, celui-ci passant de linéaire à discontinu : on voyage plus loin pour moins cher quand voyager au plus près était synonyme d’économie.

Tourisme et mobilité, un lien stratégique

Profitant de l’avancée des transports, le tourisme s’est hissé comme l’un des secteurs clés de l’économie actuelle. Aujourd’hui, le tourisme représente 10% du PIB mondial, générant 340 millions d’emplois au service de 1,3 milliard de touristes dans le monde (+7% en 2017) [5]. Anticipant ce développement exponentiel, Etats et organisations économiques mondiales (FMI) se sont rapidement adaptés afin de promouvoir la « mise en tourisme » des territoires d’un point de vue mobilité.


La construction de la tour Fenestrel à la Grande Motte en 1969. Source : le Nouvel Obs, 2017

Ainsi, parallèlement à la massification des pratiques observée à partir des années 1960, les territoires ont évolué, en mettant en valeur leurs offres (nature, culture) et en repensant leurs politiques d’aménagement et d’urbanisme en lien avec la mobilité pour attirer et accueillir les milliers de touristes arrivant. Un exemple très français futl’aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon [6] (la Grande Motte), avec la mission Racine en 1963, visant l’instauration d’un pôle touristique de 6 ensembles afin de dérouter les touristes de la côte d’Azur et de l’Espagne vers le Languedoc. 3 milliards de Francs furent alloués à la mission pour la création de 500 000 lits touristiques sur 180 km de littoral, par l’investissement dans de grands projets d’infrastructures, dont routes, ports et parkings [7].

Tourisme et mobilité, deux secteurs exposés à l’intermédiation

Au-delà de cette vision historique, l’interdépendance entre mobilité et tourisme est encore plus frappante au regard de l’importance de la relation client.

Établir, animer et enrichir cette relation est un composant essentiel et vital de la création de richesse et de la viabilité du modèle économique des acteurs de ces secteurs. Contrôler cette relation client est la raison qui pousse de nombreux acteurs extérieurs à intervenir dans les métiers historiques des acteurs du transport et du tourisme, dévoilant un second lien qu’ils partagent : le risque d’intermédiation.

Cette intermédiation n’est pas nouvelle. Les agences de voyages ont initié ce mécanisme en combinant des offres locales avec celles de transporteurs dès 1845, accaparant ainsi une part de la relation que chaque acteur entretenait avec leurs clients finals. Le plus célèbre exemple reste Thomas Cook, qui en rassemblant des offres de bateaux, hôtels, restaurants et trains, organisait des voyages pour les Anglais depuis Peterborough pour l’Egypte, l’Italie, l’Allemagne et même les Etats-Unis dès 1866 [8].

1866 : premier tour de l’agence aux Etats-Unis
1959 : une agence londonienne
2018 : le groupe réalise 7,8 Mrd£ de CA, compte 19 millions clients par an et 22 000 employés dans 16 pays

Cette réalité n’a pas inquiété les opérateurs du transport et du tourisme dans un premier temps pour une bonne raison, illustrant un troisième lien que les acteurs du transport et du tourisme partagent, et d’autant plus à l’époque : leur structure de coûts. L’offre packagée se limitait généralement à de l’hébergement, de la restauration et du transport maritime ou ferroviaire. Le point commun de ces 4 activités est l’importance de leurs coûts fixes : que le client soit présent ou non, les éléments constitutifs de l’offre restent à financer : murs, matériels, équipements, salaires, approvisionnement minimum etc. Ce n’est qu’à partir d’un certain volume de clients que l’activité deviendra rentable. Attirer le plus de clients possibles est donc vital et le taux de remplissage est constamment scruté en vue d’être amélioré. Les acteurs de ces deux secteurs avaient donc tout intérêt à collaborer avec un intermédiaire qui joue son rôle en promettant de pouvoir augmenter le taux de remplissage en offrant un canal de distribution supplémentaire.

« Quand ces plates-formes sont arrivées, elles sont allées les voir en leur garantissant une hausse de 10 % de la fréquentation de leur établissement en échange d’une commission de 6 %. Les hôtels ont tous applaudi » [9]. 
Sébastien Bazin, 2014

Il en est différemment des mécanismes actuels de désintermédiation, comme l’illustre bien le cas de Booking dans l’hôtellerie. L’applaudissement des hôteliers dont Sébastien Bazin parle était justifié : la promesse de Booking dans les années 2000, c’était à quelque chose près la même que celles des agences de voyage 150 ans plus tôt, apporter des clients supplémentaires, participant à l’augmentation de la fréquentation et à l’amortissement des coûts fixes, par la pénétration d’un segment de clientèle peu exploité : ceux qui réservent sur internet, à l’image de la clientèle internationale à l’époque.

L’interface du site Bookings.nl en 1997, 2 ans après sa création, racheté en 2005 par Priceline pour 133 millions de dollars. En 2019, la capitalisation boursière du groupe, devenu Booking Holdings Inc. excède 80 milliards

Avec cette promesse, le loup est rentré dans la bergerie.

Depuis, côté client avec la numérisation de l’économie, les comportements ont changé. La part de cette clientèle hôtelière issue d’internet vue au départ comme un simple « plus » est devenue majoritaire :

  • Dans l’hôtellerie, 60% des ventes sont issues d’internet[10]
  • Le mobile représente 31% des visites web et draine 17% des réservations en ligne[11]
  • Le tourisme est devenu le 3e poste de dépense e-commerce derrière l’habillement et les produits culturels[12]

Côté offre, les hôteliers se sont peut-être mis à l’anglais depuis 1850 mais pas forcément à internet. En 2018 « l’optimisation du site d’accueil » est encore la priorité des « projets d’importances pour 2018 » des acteurs de l’hébergement, transport et loisirs d’après l’Observatoire des décideurs de l’e-tourisme[13] devant « le mobile » et « la refonte du tunnel de commande Web ».

Résultat du sondage de Next Impact de 2018 mené sur 166 acteurs du tourisme incluant TO, hébergeurs et agences relayé par l’Echo Touristique

Jouant sur ses atouts (la maîtrise du numérique) dans ce contexte ultra-porteur, le loup ne s’est pas contenté de la bergerie : il s’est accaparé l’ensemble du pré jusqu’à bâtir sa tanière autour de celui-ci.

« Nous ne forçons aucun hôtelier à travailler avec nous » Darren Huston, ex-PDG de Priceline (ex-Booking Holdings), 2016.

Pourtant un hôtelier indépendant est libre ou non d’ouvrir son canal de réservation à Booking.com. Seulement, quand 60% des réservations se font par internet, exister sur ce canal est obligatoire. Cette existence passe en priorité par le référencement auprès des moteurs de recherche, dont les algorithmes lient critères et mots clés choisis. Chose difficile dans un environnement où la concurrence est forte sur chaque destination. L’alternative est sinon d’acheter des positions pour remonter dans les suggestions faites aux clients, mais là encore l’hôtelier a du mal à rivaliser avec ses concurrents et surtout les plateformes de distribution elles-mêmes.

Comment sur cette base un hôtelier indépendant peut-il dès lors rivaliser en termes de visibilité ? Les hôteliers indépendants comme c’est la majorité en Europe [14] deviennent donc dépendants de Booking à l’ère du numérique. C’est de cet écart de compétence, créateur de dépendance, que Booking a profité pour approfondir sa domination en augmentant ses commissions sur la prise de réservation. Celle-ci est passée de 6% pour atteindre jusqu’à 25% et retomber à « une moyenne de 15% »[15] actuellement d’après Gilian Tans, PDG de Booking Holdings grâce à l’intervention de l’Etat (loi Macron [16]).

Cette tentative de domination qui se manifeste par l’augmentation des commissions est moins présente pour les chaînes d’hôtels qui, par la taille de leur offre, sont des partenaires indispensables des plateformes numériques. De cette taille, elles tirent un pouvoir de négociation rendant leur relation avec les acteurs du numérique plus équilibrée : l’un apporte l’offre, l’autre une fréquentation supplémentaire, et dans tous les cas chacun a besoin de l’autre. Comme Sébastien Bazin l’a très bien fait remarquer il y a maintenant 5 ans :

« Aucun des grands hôteliers mondiaux ne peut rivaliser dans la distribution digitale. Mais ils ne veulent pas non plus tuer les hôteliers. La question est de définir le coût du service rendu. [17] » Sébastien Bazin, au Monde en 2014.

Pour arrêter de voir ce « coût de service rendu » réduire leurs marges, les acteurs du tourisme ont riposté. Sur le terrain du numérique, Accorhotels a tenté de répondre en lançant sa place de marché dès 2015 pour jeter l’éponge deux ans plus tard. Les raisons avancées : un taux de conversion trop faible et l’obligation « d’investir davantage pour améliorer le référencement en ligne » [18] [19] ce qui illustre notre point précédent. Booking, par la taille de son budget consacré au référencement, a créé une barrière à l’entrée sur son marché.  Accorhotels ne s’est pas arrêté là et a lancé de nombreux autres chantiers : diversification dans de nouveaux services, création de nouvelles marques, investissements, acquisitions, recrutement… Un recrutement d’ailleurs à l’image des liens entre transport et tourisme, Accorhotels ayant recruté 3 directeurs passés par la SNCF depuis Novembre 2017 (Franck Gervais comme Directeur Europe, ancien DG de la filiale Voyages-sncf.com, Gilles de Richemond qui en est l’ancien directeur technique, Maud Bailly, l’actuelle chief digital officer d’Accorhotels, passée également par le groupe SNCF).

La bataille contre l’intermédiation n’est pas perdue, mais les faits sont éloquents. Aujourd’hui, Booking est la multinationale la plus rentable des Pays-Bas, avec une marge bénéficiaire de 33% devant Heineken, Shell ou Philips. L’entreprise revendique 28 millions d’unités de logement et génère un CA de 12,6 milliards de dollars avec 673,1 millions de nuitées réservées en 2017 [20] [21] [22].

Il reste cependant à Accorhotels un atout pour se réapproprier la relation client : l’accueil de celui-ci et la connaissance qui en découle. En travaillant sur le profilage, la fidélisation et le service personnalisé, Accorhotels a des chances de refaire passer le client dans son giron de réservation et ainsi stopper le grignotage de sa marge par des intermédiaires. Or Booking, en contrôlant la réservation, prend également contrôle sur les données personnelles du client : la denrée au cœur de la stratégie de profilage, personnalisation et fidélisation que Accorhotels cherche à mener.

La bataille pour la donnée client est donc déclarée entre ceux deux acteurs. Or cette convoitise est un phénomène qui n’est pas du tout étranger au monde du transport, comme l’illustre cette citation d’un responsable de la RATP, à propos de leurs données clientèle et leur ouverture à un acteur reconnu du digital, Citymapper :

 « Si on les laisse s’en servir gratuitement, on risque de vivre ce qu’ont vécu les hôtels avec Booking.com et perdre notre relation à nos clients. » Franck Avice, directeur service et relation clients de la RATP, 2016 [23]

Entreprise Londonienne fondée en 2011, Citymapper, édite une application multimodale d’optimisation d’itinéraires reconnue pour son ergonomie. Courant 2016, l’entreprise cherche à se frayer un chemin vers l’accès aux données en temps réel de la RATP.

Pourtant en matière d’intermédiation, la RATP n’est pas étrangère au risque : elle avait déjà dû contrer CheckMyMetro qui souhaitait accéder à ses données en 2011. Succès pour la RATP, qui obligea CheckMyMetro à repositionner son activité [24].

Cette fois l’adversaire est plus coriace.

Contrairement à CheckMyMetro, Citymapper a la loi de son côté. Là où l’Etat s’est montré protecteur coté tourisme avec la loi Macron en 2015, protégeant les hôteliers via la remise en cause du principe de parité tarifaire de Booking, il fut plus encourageant coté mobilité avec la loi numérique d’Axelle Lemaire en 2016, qui demande aux acteurs des transports publics de partager leurs données en temps réel [25]. Revendiquant ce droit en 2016, Citymapper a fini par faire plier la RATP en 2017.

Ensuite, Citymapper n’est pas du même gabarit : fondée par un ancien cadre de Google, la start-up a levé 40M€ en 2016. Aujourd’hui valorisée à 350M€ [26], elle compte plusieurs prestigieux investisseurs en son sein.

Citymapper n’est donc pas n’importe quel intermédiaire. D’abord parce que Citymapper ne se contente pas de cette position interférente, illustrant le fait que le risque d’intermédiation dans la mobilité et le tourisme peut prendre plusieurs formes. Capitalisant sur sa connaissance fine des flux de mobilité londoniens, l’intermédiaire est venu empiéter sur l’activité du transporteur traditionnel pour se constituer concurrent direct. Citymapper a commencé par investir le marché londonien des bus de jour puis de nuit, deux échecs consécutifs, avant de se réorienter récemment dans les taxis à la demande [27] ; créneau également occupé par Ford avec son service londonien de navettes depuis juillet 2018 [28]. Ces acteurs privés venant combler les manquements des opérateurs publics, via l’ouverture sporadique de lignes sur les segments les plus rentables, rendent la frontière entre mobilité publique et privée encore plus friable.

Si Citymapper profite d’une valorisation aussi importante, alors que l’application gratuite ne génère aucun revenu, ce n’est pas uniquement pour la création d’une activité de transporteur mais surtout pour la valorisation des données collectées.

« What we have, which is really interesting and valuable, is information about mobility in a city. » Azmat Yusuf, Citymapper CEO London TechCrunch Disrupt, 2017 [29]

Connaître les flux de mobilité d’une ville, une information valorisable ? Citymapper et ses investisseurs sont loin d’être les seuls à le penser, comme en témoigne le développement d’une multitude d’applications (Moovit, Moovel, …), ainsi que l’intérêt d’un autre acteur que nous connaissons bien : Booking, finissant d’illustrer à quel point les enjeux du tourisme et de la mobilité sont liés.

« Booking veut jouer un rôle dans la régulation du tourisme de masse (…) Nous avons toutes les données pour aider les grandes villes à mieux distribuer et gérer les flux. » Gillian Tans, PDG de Booking Holdings

Les liens historiques et stratégiques entre transport et tourisme sont nombreux et cet héritage commun a naturellement amené les acteurs des deux secteurs à se rapprocher. L’emblématique tentative d’union entre Air-France-KLM et Accorhotels l’a montré[30], projet sur lequel Accorhotels est finalement revenu malgré le potentiel affirmé de synergies (l’exploitation des données clients de Air-France notamment, levier de fidélisation pour Accorhotels). Air-France-KLM a d’ailleurs mis fin à son partenariat de référencement avec l’hôtelier (proposition de package vol + chambre) au profit de Booking dont le volume d’offre est bien supérieur à celui d’Accorhotels (2 millions contre 5 000)[31].

A la vue de ces tentatives de partenariats et rapprochements, les plaques tectoniques des deux secteurs apparaissent bien destinées à converger, mais jusqu’où ces mouvements vont-ils aller et comment vont-ils se matérialiser ?

Certains éléments actuels permettent d’esquisser une piste de réponse sans fermer le champ des possibles de l’équation. Tout d’abord il existe une constante : la variable client et la capacité de celui-ci à payer pour un service enrichi (plus simple, plus rapide, plus adéquat). Ensuite, les acteurs ont depuis longtemps intégré l’intérêt de se rapprocher, notamment par des partenariats, qui répondent au besoin de simplicité et rapidité client. Pourrions-nous assister à la naissance d’offre type trajet + expérience « sans couture », avec un modèle de « Mobility + Tourism as a Service » ? Pour voir une totale synergie entre transport et tourisme, une condition principale, qui amène des inconnues en termes de gouvernance, de stratégie et de technicité est cela dit nécessaire : la donnée client doit être plus égalitairement partagée. Or, on constate qu’un dénominateur commun à ces questions de partenariat, simplicité, rapidité et partage de données s’invite actuellement à la table des discussions des acteurs des deux mondes : la blockchain.

« Avec la technologie blockchain, nous avons pour ambition de révolutionner les échanges dans l’industrie du voyage » Sonia Barrière, Directrice générale adjointe Stratégie et Innovation d’Air France-KLM[32]

En effet, coté mobilité, et avec le secteur de l’aérien en particulier (acteurs qui comme nous l’avons vu font partie des plus agiles historiquement dans le secteur du transport), on recense de nombreuses démonstrations d’intérêts pour cette technologie chez Air-France, Lufthansa, Cathay Pacific, l’IATA[33]…

Côté tourisme, voir plutôt à la croisée des chemins entre les deux secteurs, une initiative emblématique retient l’attention : la naissance de Winding Tree. La société développe une plateforme de marché décentralisée basée sur la technologie de la blockchain dédiée à la réservation d’hôtels, d’activités de tours opérateurs et de vols [34] ; elle a déjà tissé des partenariats avec plusieurs leaders mondiaux communs aux deux secteurs : Air-France et Lufthansa dans le transport et TIU Group dans le tourisme[35]…

Le bouleversement amené par le digital, comme l’a rappelé Patrick Sayer, directeur d’Eurazéo, c’est un « stimulateur d’innovation », le « wake -up call » qu’il était temps que les acteurs concernés entendent, et avec lequel ils doivent maintenant composer.

C’est la raison d’être d’un cabinet de conseil d’aider chaque acteur économique à tirer son épingle du jeu dans un écosystème de plus en plus complexe. D’autant que des milliers d’emplois dépendent de la survie et de la réussite économique des employeurs traditionnels de la mobilité et du tourisme.

De l’étude d’enjeux communs peut naitre des réponses communes.

Pour mieux adresser ces secteurs organiquement, historiquement, stratégiquement et structurellement liés, PMP a fusionné ses deux practices afin de mieux aider nos clients à relever les défis qui les attendent.

Retrouvez également nos articles portant sur ces deux secteurs ainsi que des réflexions croisées !

Lucas Tierny

 

 

 

 

 

 

[1] Erkan Sezgin and Medet Yolal (2012). Golden Age of Mass Tourism : Its History and Development, Visions for Global Tourism Industry – Creating and Sustaining Competitive Strategies, Dr. Murat Kasimoglu (Ed.). URL : http://cdn.intechopen.com/pdfs/35520/InTechGolden_age_of_mass_tourism_its_history_and_development.pdf

[2] US Centenal of Flight Commission (2018) The Opening of the Commercial Jet Era, URL : https://www.centennialofflight.net/essay/Commercial_Aviation/Opening_of_Jet_era/Tran6.htm

[3] Hotel Electronic Distribution Network Association (2010) URL : http://corsi.unibo.it/emt/documents/hedna%20final%20april%2030%202010.pdf

[4] Columbia Business School (2008) Low-Cost Carriers : A Force for Globalization and Growth : 
https://www0.gsb.columbia.edu/mygsb/faculty/research/pubfiles/2817/Low-Cost%20Carriers%20–%20A%20Force%20for%20Globalization%20and%20Growth.pdf

[5] La Croix (2017) https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Quelles-solutions-face-tourisme-masse-2017-08-07-1200868125

[6] France Culture (2018) : https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/les-vacances-de-monsieur-eco-34-mise-en-tourisme-du-territoire

[7] L’Indépendant (2013) : https://www.lindependant.fr/2013/06/19/il-y-a-50-ans-la-mission-racine-faisait-emerger-une-autre-cote,1765834.php http://lagrandemotte-architecture.com/la-mission-racine-un-projet-pharaonique/

[8] Thomas Cook (2018) URL : https://www.thomascook.com/thomas-cook-history/

[9] Le Monde (2014) URL : https://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2014/12/07/sebastien-bazin-accor-booking-et-expedia-ne-veulent-pas-tuer-les-hoteliers_4536173_3234.html

Source des illustrations :

Pinterest, 2019, https://www.pinterest.fr/pin/409898003565360994/

Blog I love trave, http://ilovetravel.ro/fr/thomas-cook-si-povestea-primei-agentii-de-voiaj-din-lume/l

ThomasCook, image library, https://www.thomascookgroup.com/imagelibrary

[10] L’Echo Touristique (2018) URL : https://www.lechotouristique.com/article/digital-les-priorites-2018-des-acteurs-du-tourisme

[11] L’Echo Touristique (2018) URL : https://www.lechotouristique.com/article/digital-les-priorites-2018-des-acteurs-du-tourisme

[12] Quotidien du Tourisme (2017) : http://www.quotidiendutourisme.com/tendances/voyages-en-ligne-les-reservations-en-france-ont-explose-en-10-ans/149218

Challenges (2018) : https://www.challenges.fr/economie/consommation/e-commerce-comment-les-francais-depensent-80-milliards-d-euros-sur-internet_565581

[13] L’Echo Touristique (2018) : https://www.lechotouristique.com/article/digital-les-priorites-2018-des-acteurs-du-tourisme

Illustration : Next Travel (2013) : https://www.travelnext.nl/de-succesvolle-weg-die-booking-com-heeft-uitgevonden/

[14] Wanup Loyalty Centre (2017) : 73% des chambres hôtelière en Europe sont vendus par des indépendants. URL :  https://www.wanup.com/loyaltycentre/fr/quel-avenir-et-quelle-strategie-pour-lhotellerie-independante-en-france/

[15] Les Echos (2018) https://m.lesechos.fr/week-end/gillian-tans-la-femme-la-plus-puissante-du-tourisme-mondial-0301466258072.php

[16] Les Echos (2017) : https://www.lesechos.fr/17/03/2017/lesechos.fr/0211888709190_booking-com—–il-n-y-a-plus-de-conditions-sur-les-prix–les-hoteliers-font-comme-ils-veulent–.htm

[17] Le Monde (2014) : https://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2014/12/07/sebastien-bazin-accor-booking-et-expedia-ne-veulent-pas-tuer-les-hoteliers_4536173_3234.html

[18] Les Echos (2017) : https://www.lesechos.fr/08/11/2017/lesechos.fr/030845753711_accorhotels-renonce-a-commercialiser-d-autres-hotels-sur-internet.htm

[19] Le Figaro (2017) : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/11/09/97002-20171109FILWWW00298-accorhotels-renonce-a-sa-plateforme-de-reservation.php

Illustration : Bloomberg – l’Echos : https://www.lecho.be/entreprises/horeca/sebastien-bazin-pdg-d-accorhotels-nous-aurions-du-racheter-booking/10066436.html

[20] L’Echos touristique (2018) : https://www.lechotouristique.com/article/booking-nous-voulons-couvrir-toutes-les-briques-du-voyage

[21] Les Echos (2018) : https://m.lesechos.fr/week-end/gillian-tans-la-femme-la-plus-puissante-du-tourisme-mondial-0301466258072.php

[22] BFM (2017) : https://www.bfmtv.com/operations/actu-partenaires/conso/hotellerie-la-reservation-en-ligne-a-le-vent-en-poupe/

[23] Illustration : Les Echos (2017) : https://www.lesechos-events.fr/event/marketing-digital/culture-client-2017/#fndtn-intervenants

[24] French Web (2016) : https://www.frenchweb.fr/open-data-citymapper-veut-faire-plier-la-ratp/237986

[25] Les Echos (2015) : http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=021834237979  Par ailleurs, l’incitation des entreprises publiques de transport à partager leurs données (via l’adoption d’un « code de conduite ») était déjà présent dans la loi sur la croissance de Emmanuelle Macron d’aout 2015

[26] 20minutes (2014) : https://www.20minutes.fr/paris/1455527-20141007-check-my-metro-application-dit-o-controleurs

[27] Financial Times (2018) : https://www.ft.com/content/7a798068-1664-11e8-9e9c-25c814761640

[28] Reuters (2018) : https://www.reuters.com/article/us-ford-chariot/after-london-launch-ford-to-start-chariot-minibus-service-in-sixth-u-s-city-idUSKBN1FL4HK

[29] Business Insider, 2018 : http://uk.businessinsider.com/citymapper-generate-revenue-2017-azmat-yusuf-2016-12

[30] La Tribune, 2018 : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/devant-l-inertie-de-l-etat-accorhotels-renonce-a-entrer-au-capital-d-air-france-klm-786258.html

[31] La Tribune, 2018 : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/air-france-accorhotels-en-revait-booking-com-l-a-fait-791591.html

[32] Illustration : Air France KLM, 2018 https://www.airfranceklm.com/fr/actualites/air-france-klm-ajuste-son-organisation

[33] Travel On Moove, 2018 https://www.tom.travel/2018/06/28/sita-invite-acteurs-de-laerien-a-explorer-potentiel-de-blockchain/

Lufthansa, 2018 https://newsroom.lufthansagroup.com/english/innovation-and-technology/all/lufthansa-and-sap-announce-winners-of–aviation-blockchain-challenge-/s/d0e6491f-d942-4cab-a3f4-3463b9a11719

Forbes, 2018 https://www.forbes.fr/business/pourquoi-air-france-klm-sinteresse-a-la-blockhain/

Cathay Pacific, 2018 https://news.cathaypacific.com/cathay-pacific-group-leverages-blockchain-technology-powered-by-accenture-to-launch-asia-miles-marketing-campaign-180139

[34] Travel On Moove, 2018 https://www.tom.travel/2018/06/28/sita-invite-acteurs-de-laerien-a-explorer-potentiel-de-blockchain/

[35] Forbes, 2018 https://www.forbes.com/sites/bernardmarr/2018/12/07/the-amazing-ways-tui-uses-blockchain-to-revolutionize-the-travel-industry/#257328541e7f